Face aux tensions croissantes du marché immobilier dans les zones urbaines et à la fin de la primo-accession, deux dispositifs se démarquent par leur efficacité à rendre le logement plus accessible : le Bail Réel Solidaire (BRS) et le Logement Locatif Intermédiaire (LLI). Conçus pour favoriser l’accès au logement des classes modestes et intermédiaires, ces mécanismes permettent de concilier qualité de vie, stabilité résidentielle et maîtrise des coûts.
Le BRS est un dispositif innovant d’accession sociale à la propriété. Il repose sur la dissociation du foncier et du bâti : l’acquéreur devient propriétaire de son logement, tandis que le terrain reste la propriété d’un Organisme de Foncier Solidaire (OFS), auquel il verse une redevance modique.
Cette approche permet de réduire le prix d’achat du logement de 30 à 50 % par rapport au marché traditionnel, rendant l’accession à la propriété possible pour les ménages modestes, sous conditions de ressources.
Les logements concernés doivent être utilisés en résidence principale. Le contrat, généralement signé pour une durée de 18 à 99 ans, garantit une stabilité durable. En cas de revente, le prix est encadré afin de préserver l’accessibilité du bien aux futurs acquéreurs.
Le Logement Locatif Intermédiaire constitue un levier stratégique pour les investisseurs souhaitant concilier rentabilité locative, sécurité patrimoniale et utilité sociale.
Mis en place par les pouvoirs publics pour répondre à la pénurie de logements dans les zones tendues, le LLI permet d’investir dans des biens neufs , destinés à la location à loyers encadrés, à destination de ménages aux revenus intermédiaires.
Les conditions d’attribution sont encadrées par des plafonds de ressources, proches de ceux du dispositif Pinel, et les locataires doivent y établir leur résidence principale.
Le LLI favorise ainsi la mixité sociale et soutient la mobilité résidentielle des actifs, tout en garantissant un habitat de qualité à un coût maîtrisé.
Le BRS et le LLI s’imposent comme des réponses concrètes à la crise du logement. En facilitant l’accès à la propriété ou à la location pour les ménages à revenus modestes ou intermédiaires, ces dispositifs encouragent un urbanisme plus inclusif, durable et solidaire.
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